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Qu’est-ce qui rend une résolution importante ?

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LE 06.10.2024

Réseaux de résolutions et citations de l’AGNU (1946-2019). © Rafael Mesquita.

Contributions de l’analyse des réseaux sociaux à l'Assemblée générale des Nations unies

Rafael Mesquita

Rafael Mesquita est Assistant Professor de Relations Internationales à l’Université Fédérale de Pernambouc (UFPE, Brésil) et coordinateur du projet de recherche “Multilateralism and Global Challenges“.

Qu’est-ce qui rend une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) importante ? Répondre à cette question objectivement est difficile, du fait de l’ampleur des résolutions adoptées par l’AGNU et des conceptions variables de pertinence selon l’observateur. Depuis longtemps, le domaine de la science de l’information emploie des mesures telles que le nombre de citations reçues comme indicateur quantitatif de l’impact des publications scientifiques – une solution encore peu répandue dans le cas des normatives des organisations internationales. Cette note de recherche présente l’analyse des réseaux sociaux comme une approche utile pour le défi d’estimer l’influence d’une résolution onusienne au fil du temps. Basée sur le corpus récemment publié par Mesquita et Pires (2024) contenant toutes les résolutions adoptées par l’AGNU de 1946 jusqu’à 2019 et le réseau de citations entre elles, l’article explique trois concepts de l’analyse des réseaux (popularité, intermédiation et postérité) et comment ils peuvent révéler des dimensions nouvelles de l’influence d’une résolution.

Depuis sa première session en 1946, l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) a déjà adopté plus de 18 000 résolutions. Du fait de sa longévité, de son hétérogénéité entre membres et de son ampleur thématique, l’AGNU a promulgué des normes très diverses dans plusieurs domaines de la politique internationale : de la décolonisation à l’utilisation de l’espace sidéral.

Cette forte activité normative rend difficile le recensement des textes-clés. Ces tentatives d’inventaire ont, pour la plupart, été menées par l’ONU, comme à l’occasion de l’exposition virtuelle « 75 Years, 75 Documents » (Dag Hammarskjöld Library, 2020), ou encore par des chercheurs. Dans les deux cas, nous arrivons à des synthèses valables, quoique les listes fournies peuvent varier selon l’auteur ou l’époque. Par exemple, la liste proposée par le Recueil de Droit International, organisé en 2015 par la Division de la codification du Bureau des affaires juridiques dans le cadre du Programme d’assistance des Nations unies, consiste en quatre tomes qui rassemblent plusieurs instruments jugés importants pour le développement du droit international, dont environ 50 étaient des résolutions de l’AGNU (Nations Unies, 2018). En revanche, Rauschning, Wiesbrock et Lailach (1997), en suivant aussi comme critère l’importance des résolutions pour le droit international, sélectionnent 419 résolutions comme les plus influentes parmi les 7.981 adoptées par l’AGNU jusqu’en 1996.

Au regard de la richesse du corpus de résolutions, et compte tenu de l’état des sciences sociales computationnelles d’aujourd’hui, une question se pose : y aurait-il des manières moins subjectives pour identifier les documents clés de l’histoire de l’AGNU, par exemple en utilisant des méthodes quantitatives qui tirent profit de cette grande quantité de données ?

Auparavant, le même défi s’était posé dans le domaine de la science de l’information et de la bibliométrie. En effet, il s’agit toujours de la même question : comment trouver un document parmi tant d’autres, selon un certain critère de d’importance. Dans les années 1950, Eugene Garfield a proposé un « index de citations » répertoriant, pour chaque article scientifique, quelles autres publications l’avaient déjà cité. D’après l’auteur, ce serait une mesure « particulièrement utile dans la recherche historique, quand nous voulons évaluer l’importance d’un travail spécifique et son impact sur la littérature » (Garfield, 1955, p. 109, notre traduction). De cette époque-là à nos jours, le nombre de citations reçues par une publication est utilisé comme indicateur pour hiérarchiser les sources d’information selon leur importance. Entre les années 1980 et 1990, la bibliométrie a trouvé un allié dans l’analyse des réseaux sociaux, dont les modèles s’appliquent naturellement aux chaînes de citations formées par les références bibliographiques (de Bellis, 2009). L’analyse des réseaux sociaux, appelée aussi « science des réseaux » par certains auteurs, peut être définie comme la « collection, administration, analyse, interprétation et présentation de données relationnelles » (Brandes et al., 2013, p.2). « Relationnelles » car, au plus simples, un réseau n’est plus qu’une « collection de points liés en pairs par lignes » (Newman, 2018, p.1). Si nous considérons des articles comme des points (« nœuds ») et les références comme des liens, le monde des publications peut être représenté comme un réseau qui s’accroît au fil du temps. Toute nouvelle résolution adoptée par l’AGNU est un nouveau nœud qui apparait dans le réseau et ses références à d’autres résolutions sont des liens.

Dans cette note de recherche, nous montrerons trois applications de la bibliométrie et de l’analyse des réseaux sociaux pour trouver les résolutions les plus importantes de l’AGNU depuis sa création. Les données sont issues du projet de recherche « Multilateralism and global challenges ». Le projet a pour objectif la construction du réseau complet des citations entre les résolutions des organes principaux de l’ONU. Par la suite, nous présenterons les résultats pour le réseau de citations formé par le corpus des 17.913 résolutions adoptées par l’AGNU de 1946 jusqu’à 2019 et leurs citations.

Popularité

L’un des critères les plus simples pour déterminer l’importance d’un document est sa popularité : si le document est utilisé fréquemment et par plusieurs personnes, c’est un indice que son contenu est important pour un large public et s’applique dans diverses situations.

Comme indiqué auparavant, dans le publications académiques l’utilisation du nombre de citations comme critère d’importance est déjà répandue. S’agissant des documents juridiques, on trouve une logique similaire, particulièrement dans les systèmes case law des pays anglo-saxons où la jurisprudence est la base pour des nouvelles décisions. Fowler et Jeon (2008), par exemple, ont utilisé la quantité de citations des majority opinions de la Supreme Court américaine pour constater que, sur le sujet de l’avortement, le cas Roe vs. Wade a été le plus impactant dans la jurisprudence américaine.

Bien que les résolutions de l’AGNU relèvent de la « soft law » (et non du droit contraignant), elles utilisent les décisions précédentes d’une manière semblable aux textes juridiques : presque toute nouvelle résolution commence son texte en rappelant des résolutions et déclarations antérieures sur le même sujet. Citer les résolutions passées sert à démontrer leur utilité et continuité du soutien par les pays membres (Bleicher, 1969 ; Sloan, 1987 ; Barros et Bodeau-Livinec, 2020).

Parmi les textes adoptés par l’AGNU, la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) est la résolution la plus citée. Celle-ci, enregistrée sous le symbole 217 A (III), depuis son adoption en 1948 a été citée 1.414 fois jusqu’à 2019 selon nos données. Lorsque nous considérons qu’une résolution typique de l’AGNU reçoit en moyenne entre 4 et 5 mentions, nous nous apercevons de l’importance de la DUDH. Aujourd’hui, les droits de l’homme sont vus comme une des priorités de l’ONU. Cependant, l’analyse bibliométrique révèle que cela n’a pas toujours été le cas.

Au cours de ses 20 premières années d’existence, la DUDH a recueilli en moyenne 4 citations par an (donc, 87 références en 1968), ce qui en faisait la résolution la plus citée jusqu’alors. Toutefois, lorsque la résolution principale sur l’autodétermination des peuples, la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux de 1960 (résolution 1514 [XV], ou DOIPPC), entre en scène, le centre de gravité de l’Assemblée bascule rapidement. Alors que la DUDH a mis 22 ans pour franchir le seuil des 100 citations, la résolution 1514 (XV) l’a fait en seulement 6 ans après son adoption. Ainsi, au milieu des années 1960, la DUDH perd le premier rang. Dans les années 1980, la situation commence à s’inverser : la DUDH atteint un nouveau record de citations et une décennie plus tard obtient jusqu’à 40 citations par an. À partir de 2003, la DUDH retrouve la première position en tant que document le plus cité de l’ONU. La centralité de la DUDH et de la DOIPPC est représentée visuellement dans l’image suivante. Chaque nœud représente une résolution et les liens entre les nœuds sont des citations entre textes. Avec le logiciel gratuit Gephi, les données relationnelles recueillies dans le projet « Multilateralism and global challenges » peuvent être converties en une visualisation avec des paramètres additionnels. Dans notre cas, nous avons fait la taille des nœuds proportionnelle au total de citations et leur position correspond à la centralité (les résolutions plus citées au centre et les moins citées à la périphérie) et au voisinage (les groupes de résolutions avec liens en commun sont placés à proximité).

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Intermédiation

La popularité n’est pas la seule manière de juger l’importance d’un nœud dans un réseau. L’intermédiation, connue aussi comme « brokerage » ou « betweenness », est un autre indicateur originaire de l’analyse des réseaux sociaux. Son but est d’indiquer des nœuds qui jouent un rôle de connecteurs entre les autres sections du réseau. Par exemple : certaines stations de métro sont primordiales non pas parce qu’elles reçoivent un grand nombre de lignes, mais plutôt parce qu’elles sont des points incontournables pour aller d’une partie de la ville à une autre – et donc s’il y avait un problème à une de ces stations les autres par conséquent deviendraient injoignables. Dans des réseaux de documents, le concept d’intermédiation identifie des textes qui lient un segment du corpus à d’autres, par exemple des articles scientifiques interdisciplinaires qui arrivent à connecter des domaines scientifiques jusqu’à là indépendants – comme Dows (1957) a fait entre la microéconomie et la politique.

La notion d’interdisciplinarité se transpose à l’AGNU. Dans ce forum, les pays discutent de thèmes plus ou moins indépendants mais qui, parfois, sont liés par des combinaisons conceptuelles, comme les droits humains et la sécurité (« sécurité humaine ») ou croissance économique et l’environnement (« développement durable »). Parmi les résolutions de l’AGNU, celle avec le plus de betweenness à présent est le « 2005 World Summit Outcome » (A/RES/60/1), qui donne suite au mouvement commencée en 2000 avec le lancement des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). La vocation interdisciplinaire du sujet est perceptible dans son contenu, vu que les OMD touchaient plusieurs domaines différents : de l’éducation à la lutte contre la malaria. La manière comme ils ont été créés révèle aussi un effort de liaison entre idées jusqu’à là retranchées. Les créateurs de les OMD avaient essayé délibérément de souder un nouveau consensus au sujet du développement économique, après les rivalités des années 1970 autour du Nouvel ordre économique international et de celles des années 1980 sur les programmes d’ajustement structurel (Fukuda-Parr et Hulme, 2011).

Les résolutions avec plus de betweenness auparavant étaient plus monothématiques. Pendant près de 40 ans, les résolutions sur l’Afrique du Sud et l’apartheid ont occupé le premier rang. Ce sujet contenait quelques innovations conceptuelles : au départ, son traitement à l’AGNU combinait les régimes de tutelle et des droits humains et, après que le Conseil de Sécurité adopte des sanctions contre Pretoria, les questions de paix et sécurité s’y sont ajoutées (Farer et Gaer, 1993). Toutefois, sa haute intermédiation est due principalement à la rapide multiplication de résolutions liées au sujet dans les années 1970 et 1980 – ce qui arrive aussi aux OMD aujourd’hui grâce à l’enthousiasme autour de leurs successeurs contemporains, les Objectifs du Développement Durable (ODD) (Leloup et Fauve, 2020).

L’image suivante fait un zoom sur des secteurs du graphique précédent pour montrer, en détail, les résolutions sur les OMD et sur l’Afrique du Sud.

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Postérité

Finalement, une résolution peut être jugée importante si elle est à l’origine d’autres décisions. Il est possible d’identifier cette antériorité à travers la popularité dont nous avons déjà parlée. Les 1.414 résolutions qui citent directement la DUDH peuvent être considérées comme ses « descendantes immédiates ». Celles-ci ont elles-mêmes inspiré d’autres résolutions qui pouvaient, à leur tour, citer ou ne pas citer leur « ancêtre », la DUDH. Dans le premier cas, elles sont aussi descendantes immédiates et, dans le second, nous considérons qu’elles sont à deux degrés de distance de la DUDH.

À cause de la possibilité de l’oubli, la popularité n’est pas nécessairement synonyme de productivité. À l’instar des personnages bibliques Abraham et Jacob, une résolution peut avoir peu de descendantes directes (comme Abraham a eu seulement deux fils), mais, en revanche, ses descendantes peuvent en avoir plus (Jacob en eut douze).[1]Évidemment, l’allégorie familiale n’est pas complètement précise en termes d’ordre et quantités : dans les familles, c’est l’ancêtre qui décide d’avoir un ou plusieurs fils, tandis … Continue reading

Dans l’AGNU, les résolutions les plus populaires ont une descendance importante : la DUDH et la DOIPPC ont respectivement 1.414 et 1.100 résolutions que peuvent être considérées comme des « descendantes immédiates »[2]La DOIPPC est une des « descendantes » de la DUDH : la DOIPPC cite uniquement la Charte des Nations Unies et la DUDH dans son texte.. Si nous élargissons les degrés de distance, elles sont alors de l’ordre de 8.894 et 7.984 résolutions jusqu’à présent – soit, plus de 45% de tout le corpus. Ainsi, même des résolutions sur des thèmes quelque peu éloignés, par exemple des instituts pour combattre la criminalité en Afrique, peuvent être éventuellement reliées à la DUDH.

Cette approche nous permet aussi d’identifier des résolutions qui n’ont pas été populaires à leur époque, mais qui ont pu le devenir ultérieurement par leurs « descendantes ». C’est le cas de quelques résolutions peu connues dans le domaine économique. Par exemple, la résolution 1995 (XIX) adoptée en 1964 qui a créé la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Bien qu’elle n’ait reçu que 48 citations immédiates, 6.785 résolutions postérieures ont un lien avec elle. Plus impressionnante encore est la résolution « Ressources de la mer » de 1966 (2172 [XXI]), qui n’a reçu que 5 citations directes : 1 dans l’année après son adoption, 3 dans en 1968 et la dernière en 1969. Toutefois, une des cinq « descendantes », la résolution 2340 (XXII), inspira la « Déclaration des principes régissant le fond des mers et des océans, ainsi que leur sous-sol, au-delà des limites de la juridiction nationale » (2749 [XXV]), citée plus tard par la « Charte des droits et devoirs économiques des États » (3281 [XXIX]). Grâce à cette dernière et très célèbre descendante, nous pouvons reconnecter plus de 6.500 résolutions avec « Ressources de la mer ». Cette trajectoire est indiquée dans l’image suivante.

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Conclusion

Les chercheurs en Relations Internationales et en Droit International ont, dès la création de l’ONU, réfléchi sur l’importance des textes produits par l’organisation (Sloan, 1987). Cette note de recherche essaie de montrer comment la bibliométrie et l’analyse des réseaux sociaux tirent profit de l’abondance des données du corpus de l’AGNU pour en extraire des indicateurs valables. D’autres travaux ont montré l’applicabilité de ces techniques pour le judiciaire (Fowler et Jeon, 2008) et d’autres organismes internationaux (Wernli et al., 2023). De même, nous espérons que cette contribution encourage d’autres chercheurs à explorer le potentiel d’utilisation de l’analyse des réseaux sociaux dans l’étude du multilatéralisme. Les résolutions peuvent être liées non seulement à d’autres résolutions, comme nous avons montré, mais aussi aux pays qui ont écrit ou parrainé (co-sponsor) chaque texte à l’AGNU (Seabra et Mesquita, 2022), ainsi indiquant comment chaque nation se positionne dans cette grande toile de normes internationales.

Plus d’informations sur ce projet de recherche peuvent être consultées dans les articles « The references of the nations: Introducing a corpus of UN General Assembly resolutions since 1946 and their citation network », « Jurisprudence in hard and soft law output of international organizations: a network analysis of the use of precedent in UN Security Council and general assembly resolutions » et « The Road Most Traveled by: Three Hypotheses about Influential Norms at the United Nations General Assembly Identified by Main Path Analysis ».

Notes

Notes
1 Évidemment, l’allégorie familiale n’est pas complètement précise en termes d’ordre et quantités : dans les familles, c’est l’ancêtre qui décide d’avoir un ou plusieurs fils, tandis que, pour les citations, le rédacteur d’un document actuel choisit une ou plusieurs références d’un texte adopté dans le passé.
2 La DOIPPC est une des « descendantes » de la DUDH : la DOIPPC cite uniquement la Charte des Nations Unies et la DUDH dans son texte.
Bibliographie/Références

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Brandes U, Robins G, McCranie A, Wasserman S. (2013). Network Science 1 (1), p. 1–15.

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Pour citer ce document :
Rafael Mesquita, "Qu’est-ce qui rend une résolution importante ?. Contributions de l’analyse des réseaux sociaux à l'Assemblée générale des Nations unies". Journal du multilatéralisme, ISSN 2825-6107 [en ligne], 06.10.2024, https://observatoire-multilateralisme.fr/publications/quest-ce-qui-rend-une-resolution-importante/