À la mi-septembre 2024 aura lieu au siège des Nations unies de New York le Sommet de l’Avenir auquel sont conviés les chefs d’État et de Gouvernement, mais également des organisations non gouvernementales et des membres de la société civile.
L’objectif du Sommet sera l’adoption par consensus du Pacte du Futur, un texte élaboré dans le cadre d’un travail intergouvernemental coordonné par l’Allemagne et la Namibie depuis 2023. S’inscrivant dans un contexte de crise de confiance envers le fonctionnement du système multilatéral tel qu’il est conçu aujourd’hui, le projet de Pacte entend proposer des solutions concrètes et rationaliser un maximum des ambitions tournées vers l’action.
Afin de valoriser la coopération internationale et de restaurer la confiance envers les institutions, le Pacte s’articulera autour de grands objectifs fondamentaux favorables aux principes de la Charte des Nations unies et aux valeurs du multilatéralisme, mais également autour de cinq thèmes précis : les enjeux de développement durable, la paix et la sécurité internationales, la coopération scientifique, technologique et d’innovation, les générations futures, et enfin la transformation de la gouvernance mondiale.
Conscients du caractère caduque de certains outils de gouvernance actuels, créés en des temps plus lents et moins complexes, les parties prenantes au Pacte tendent à envisager la coopération internationale au prisme des nouveaux enjeux contemporains en cherchant à rendre les systèmes plus équitables et efficaces. Ainsi, l’enjeu sera de donner un nouveau souffle au système multilatéral afin qu’il puisse tenir les promesses de l’Agenda 2030.